ski

SKI : “magie/religion” en urnordisk, qui donna SKIL : “connaissance” en íslenska : “islandais”.
Les Vikings avaient 3 fêtes principales :
– Ljúl/Júlú/Jol/Joulou : transposé de Hjul : “roue” et Ljos : “lumière” ou Julu : “houx”, old english Yule (donna le français Joliesse/Jolis), surnommé aussi Oðinþorn : “épine d’Óðinn”, et par transposition chrétienne Kristtorn : “épine du Christ” en svenska (suédois), Jehwla/Jeochol : “tempête de neige” en alt-deutsch (New hjöl : [nouel] “Noël”, est le nom de la planchette qui servait de support visuel pour se remémorer les divinités nordique, lors du Jul normand, appelé New hjöl en ruskall, Nu Hjul en norska, Nýr Hjól : “nouvelle roue” en íslenska, dont le fréquentatif est devenu Noël en français). Fêtée le 5 HrutmanuðŔ au solstice d’hiver, cette fête est aussi appelée Hökunótt : “nuit des chances” (terme identique au turc Yol : “route/chance/destin” et Yula/Djula : “âme/flamme”) célébrée du 5/7 au 18/20 HrutmanuðŔ (20/22 Décembre au 2/4 Janvier). Pendant cette période dûrent aussi les festivités en l’honneur de Frej, pour le renouvellement de l’année skandinave, la bonne croissance des plantes et une récolte opulente.
– Lenþurblot : “doux sacrifice”, fêté le 5 GaukmanuðŔ à l’équinoxe de printemps, ancêtre de la nuit des Walpurgis (décalée le 30 Avril par les papaŔ) en Suède, Valborg au Danmark. Fête consacrée à Þór, elle doit apporter la victoire aux combats. Cette nuit là, les fantômes sont libérés de leurs chaînes : c’est la nuit de la Mesnie Hellökin des Normands. Durant ces festivités sont consacrés les BersekŔgangŔ/BersekeŔ : “guerriers frénétiques” en translation exotérique. En ésotérique, c’est “chercheurs de l’Ourse” (constellation), appelés aussi Bärenhäufer : “à peau d’ours”, de Ber/Bær/Björn : “ours””, et Sekers/Saker : “remuer”. Frénétique comme un ours que l’on sort de son hibernation, l’état de BersekeŔ était dû à l’absorption de fausses oronges, ou amanite tue mouches, champignons qui renferment un alcaloïde toxique psychotrope : la muscarine, dont les effets sont comparables à ceux du L.S.D. Lors de transes, les BersekeŔ font la danse de l’ours des Shamanns, car c’est le seul animal Européen et Nordique qui de part sa stature, ressemble le plus à l’Homme. A cette occasion, un ourson que l’on avait élevé comme un membre de la Folkstram : “clan” jusqu’à sa stature d’ours, est tué et mangé au banquet (comme chez les Aïnos/Aïnous, peuplade leucoderme paléo-asiatique du Japon).
– Hausblot : “sacrifice à la maison”, et/ou Disablot : “sacrifice aux DisaŔ”, de DisiŔ/DisaŔ : “sages femmes”, se fête le 5 HaustmanuðŔ (à l’équinoxe d’automne). Reportée plus tard par les papaŔ de Suède en fin GoimanuðŔ, non loin de l’équinoxe de printemps : le 5 EggtiðmanuðŔ pour la confondre avec la Corn Oll Helgdag et le Disþing. Elle s’officie par un DisavĒŔla : “banquet sacré” et des offrandes aux DisaŔ, qui regroupent les AsinjuŔ, leurs TjánarinnaŔ : “servantes”, et en général toutes Femmes du panthéon nordique les NornaŔ y compris (FrĒja est leur Maîtresse), pour favoriser paix, bonnes récoltes et une année heureuse. Sous leur égide est pratiqué le Vatni Ausa : “aspersion d’eau”, sorte de bain/ baptême rituel des bébés, Ausan : étant le baptême Óðinnique (Baptiser vient de la koinè Βαπτιζειν/Baptizein : “immerger”, le nom des VaniŔ se traduisant aussi par “Baptistes”).
Outre ces festivités, existaient quelques fêtes secondaires :
– Frejermanni : “lune de Freja”, fêtée le 8 HrutmanuðŔ (22/23 Décembre) au premier croissant de lune de l’année. C’est l’ancien Sabbat des sorcières à la lune montante.
– Disþing : “Þing des DisaŔ”, c’est la cérémonie du Þing : “justice/plaid”. Cette manifestation solennelle, s’organise tous les 9 ans, en GoimanuðŔ (fin Février), où conseil et tribunal décident des lois, actes et jugements. C’est le Plaidoir, la Grande Cour de Justice nordique et une exergation novannuelle du Hausblot/Disablot. Le Parlement dit Echiquier de Normandie, tire son nom du norrois Alþing : “Haut Parlement” (“Parlement” en íslenska), substantif Alþinger (le début subit une aphérèse, Þ/th chuinte, G palatalisé). En Normandie, le chef de Mimer (sa tête coupée) surnommé Höfð sæmd hildr vers : “chef honneur du combat des hommes” en norrois, toujours l’objet d’un culte lors de l’ouverture du Þing, même après la pseudo-conversion des Vikings, fut appelé par christianisation approximative ultérieure : “Chef Saint Hildevert” (Saint inventé de toute pièce pour l’occasion par les représentants diocésains de l’église de Rome, une collégiale Saint Hildevert depuis le XI/XIIème s. est sise à Gournay-en-Bray. Au XIIIème s. on fit accroire en la venue de trois clercs de Meaux qui transportaient de ville en ville les reliques de saint Hildevert, créé évêque de la ville de Meaux [France] lui donnant une historicité pour la circonstance, et que c’est de là que soi-disant remonterait la dédicace de la collégiale…). A cette occasion, une pierre, est consacrée en y peignant la rune de Mimir : /W/Wenne : “joie/bien-être/volupté/jouir” (dans un sens profane), qui est une Anderún : “rune d’esprit”, avec du sang de cheval sacrifié, elle devient virtuellement la Mimarhofuðr : “tête de Mimir”. Le Jarl et 12 compagnons (en l’honneur d’Óðinn et de ses 12 HöfgodaŔ), l’entourent se prenant par la main, et dansent une ronde solennelle en tournant autour de la stèle dans le sens du soleil, avançant et reculant sans se lâcher, en entonnant le chant sacré de Sigurd, dont voici les premières strophes :
– „Grani bar gullíd af hĒdi,
Bra hann sínum brandi af rĒdi
Sigurðr vann af orminum…”
Soit en translation française :
– “Grani était de peau dorée,
Il brandissait avec joie son épée
Sigurd, vainqueur du serpent…”
– Korn Oll Helgdag : “fête du pain de germe” en dönsk tunga, mal francisé en “fête des Cornards” (cocus), fêtée fin de Vetr : “hiver”, le 30 EggtiðmanuðŔ, début Ver : “printemps”, le 1 GaukmanuðŔ : “mois/lune du coucou” (dans l’ancien Rimstocks : “calendrier”) et dans le calendrier christianisé, le 26 SelmanuðŔ (11 Juin) à Evreux et Lisieux en Normandie. En Miðvetr : “mi-hiver” le 1 GoimanuðŔ (15 Février), à Dreux en Normandie et Chartres ville sous influence normande. On y fait des libations de Búgelátr, de Bigg Laud : “écume de grain” (bière de Mars). C’est une fête champêtre, après la messe de l’âne, on y défile derrière un char tiré par des intervenants en habits d’ecclésiastiques. Sur celui-ci le Roi des Apar : “fous”, qualifié de Præsul : “prélat du Soleil”, de Prál : “faste/prélat” et Sul : “soleil” en dönsk tunga, est accompagné d’impétrantes rabdomanciennes, sourcières appelées Hálwinnia : “Halouines/ Prêtresses”, habiles au Sproti-Ida : “maniement de baguette” qui aspergent la foule en signe de bénédiction, avec des chiffes trempées de sang ou de Sænſjamſolía : “huile de millepertuis/armoise” (de couleur rouge, dite huile de Saint Jean), SelmanuðŔ étant le mois des salutations/bénédictions. Au jeu d’échec anglo-saxon le Fou est un Bishop : “évêque”. Cette fête fut supprimée en 1445 par ordre de Charles VII qui, avec la piétaille française conquit par ignominie la Normandie, s’infiltrant par les tinettes de Château Gaillard, remontant en cela au fondement, à la source de leurs origines.
– Kórnar Helgdag : “fête aux cocus” (à n’appliquer qu’aux hommes, jeu de mot sur les norrois Kóróna : “couronner” et Konungr : “Roi”). Mal francisé en “Fête des Cornards et/ou Conards”, cette fête est une réminiscence de la Korn Oll Helgdag, elle se déroulait aussi le 11 Juin (jour de la St. Barnabé, invoqué pour faire la pluie, par jeu de mot sur le ruskall Bleųra : “pleurer” et “pleuvoir”). A Rouen, la fin de cette fête, se tenait aux halles de la Basse vieille tour (ancien centre de la ville), ce jour là, on y couronnait un simulacre de la personne incriminée, lui décernant le prix de la plus grosse bêtise (de caractère administratif ou privé, cette fête fut supprimée par Richelieu, des amis évêques en ayant été l’objet).
– Miðsumar : “mi-été”, appelé aussi Balders-Bal : “feu de Balder”, fêté en 5 SolmanuðŔ (solstice d’été) est consacré à Balder : l’Ase de la lumière de l’été. Appelée en Normandie KallbaldĒ au Hvítaland (Pays de Caux, francisée en Calibaudée, de Kall : “cauchois”, Balder et Bál : “feu” en norrois) et BurghalĒ dans l’Eure (francisé en Bourgalée, de Berg : “monticule” et Hale : “brûlé” en fransisk). En France par récupération catholique, afin de mieux confondre d’autres croyances avec la leur, elle fût dénommée Feu de la Saint Jean. C’est le matin de cette fête que doivent être cueillis les simples (plantes). Pour ce faire, il faut être pur ou purifié et en état de grâce, afin d’accomplir les gestes rituels de cueillettes et en bien saisir la double nature matérielle et spirituelle.
Fête suivie de la :
– Siftungsvaka, de Sift : “viser à”, Tung : “langue” et Vaka : “veillée” avec une kenning sur Valka : “rafraîchir”. C’est la grande fête Óðinniste du 18 SolmanuðŔ (2 Juillet), de veillée et beuverie, christianisée en Grande Bretagne en St. Swithuns’s day (Saint Swithold) et reportée au 15 Juillet. Fête attestée jusqu’en 1854 en Normandie, par le dictionnaire historique Firmin-Didot. Comme pour Óðinn jadis, on évoque ce saint contre les cauchemars et son signe 9 (du ruskall Kamúsha : “cacher” et MarŔ : “esprits”, ou normand-picard Kaúka : “fouler” et vlaamska Mare : “fantôme”). Ce jour se coupent les baguettes de frêne, aulne, if et genévrier pour servir de support magnétique aux Galdra-SöttiŔ : “baguettes de sort” et/ou SprotiŔ ItuŔ : “baguettes glorieuses”. Durant cette fête se chorégraphie la danse des foulards, où aligné chaque participant tient un bout du foulard retenu par un autre, & consistait à Skapa : avancer de 2 pas & reculer d’un, tout le long du trajet, en remuant les bras ensemble, comme une vague qui s’enroule (existe encore au Luxembourg).
La poursuite de cette fête s’appelait :
– Hátíð af Wallop : “fête du galop” (en norrois & ur-keltisk), jeu de mot sur le norrois Smala-laup : “sauterie/course des troupeaux”, fêtée le 21 Juillet, ce jour là, assisté de la Hála : “Grande Halouine”, le Stór-goði : “Grand Prêtre” convoquait sur un autel de pierre, les bergers, gardiens et éleveurs de troupeaux, ils venaient avec un bélier/bouc/taureau. Le Stór-goði plaçait dans chaque oreille animale une baguette de Kornnwoodét : “cornouiller” ou de Reųnir : “sorbier” (jouant le rôle d’antennes, pour capter les ondes magnétiques émises par le Goði). A cette occasion (de même que pour la fête du Loup Vert de Jumièges le 23 et 24 juin, de Lär : “doctrine” en norrois et Viro/Wer : “homme” en kelto-tusk), les gens habillé de feuillage, comme les Laubmannes de Basse-Saxe ou les Sunderums des îles Wadden de Nederland, dont le costume est constitué de bruyères, d’herbes de dune de coquillages et de plumes de poulet et portent des masques d’écorces (les Talamasca gaulois). Ensuite revêtue de ce genre de déguisements et de masques animaliers, l’assistance se rangeait en 2 files, bergères avec la Grande Hálwinn, berger avec le Stór-goði, et chorégraphiait des danses cynégétiques.
– Norþmannum Helgdag : “fête aux Northmenn” (Normands), célébrée le 1 KorrnskuðarmanuðŔ (15 Août), est la fête agraire des Wikkings de Normandie, célébrée par Wace dans son poème : Establissement de la feste de la conception, dite “la feste aux Normands”. A cette occasion est honorée WĒrd : la Grande Déesse Mère Skandinave, évhémérisée en Mikill : “la puissante” sœur d’Óðinn, et à travers elle les femmes des propriétaires fermiers, à qui l’on offre des bouquets et des couronnes de blés tressés, confectionnés par les gens de la ferme (comme il s’en fait encore dans le Hvítaland/Pays de Caux et en Picardie). Victime de sa popularité, elle a été exportée, aseptisée et christianisée par les papaŔ, ou plutôt récupérée et catholicisée en Fête de la Vierge Marie, mais vidée de son contenu matriarcal, et masculinisée en fête de la Saint Michel.
– Falda-feųkir : “envol des bonnets” fête des Hálwinnia (voir à Flankett, à l’origine de l’expression française : “à la bonne franquette”,

au Dictionnaire de l’auteur in Bibliographie, – Rúnbók og Segiabók Ruskr-Klerkœ, eŔ Ordbók og Segiabók Klerkœ-Ruskr : “Dico et Encyclopédie Normand-Français & Dico et Encyclopédie Français-Normand”).