odinn-odin

 A l’origine de tout, selon la genèse maglémosienne, celle des réformateurs du culte Asirien patriarcal, était Óðinn, Dieu chtonien (des origines), de la koinè Χτονιοϊ/Khtônioï : “du sol”, ou de Χθόν/Khthôn : “terre/terre des démons qui sommeillent en nous” (les MarŔ des Normands, Mauri : “esprit des êtres et des phénomènes naturels” en polynésien), la terre des croyants et superstitieux, par rapport à Γέ/Gé : “la terre nourricière”, qui insuffle la vie, selon les cartésiens et athées.
Óðinn, de Ond : “souffle vital” en urnordisk : “vieux nordique”, à l’origine du français Ondée : “pluie vivifiante”, terme commun via l’indo-germanique, aux mots koinè Οδινος/Odinos : “accouchement” et Οδυνέ/Oduné : “douleur” (le : “Tu accoucheras dans la douleur” biblique en Genèse III : 16 et Esaïe LIII : 4), qui donna Anodin en français, et de l’hébreu Aden : “fondation/base”, et ‘ôde (traduit faussement par Juda), du nasili Adon qui a donné Adonaï et la koinè Αδονις/Adonis. En ancien saxon, Oda : “détruire”, et Ode : “la mort/le désert/l’inculte” en sont l’antithétique. Les statues de Dieux enduites de sang étaient appelées Œden et BlóttieŔ, de Blód : “sang”, Blót : “sacrifice/sanglant” et Blótta : “égorger la victime d’un sacrifice”. Les Alemannii, tribu saxonne près de Zurich, offraient dans une coupe immense appelée Wotan, des libations de cervoise. En France il fut réduit minimisé en génie de l’eau Ondin(e).
Cet Aldafadir : “Père des anciens” est Asabragr : “1er des Ases”. Mais il est aussi Hergautr : “créateur”, créateur d’autres lui-même métaphysiques, puisqu’il se nomme aussi Svipdall : “d’apparence changeante” et Fjolnir : “polymorphe” (même nom qu’un des fils de Frejr). Ces autres lui-même, qu’en sanskrit on nomme Avatar, polymorphe, évhémérisation/émanation de sa propre personne, comme Asa à part entière et fils d’Óðinn dans l’AsiŔ Folkeminder (panthéon Nordique).
Tir/TĒwaŔ : “the Ass : l’Ase/le Dieu”, avant que son frère Þór auparavant Asa agraire, ne le détrône de sa fonction, comme Ase de la guerre, en plus d’une analogie presque semblable de nom, a été comme lui, une des premières entités/morphismes venant d’Óðinn. A l’origine, il était hypostase (pourrait se traduire, en jeu de mot par : “Dieu à cheval”, comme Óðinn), théophore partie intégrante de lui-même, comme plusieurs noms de l’Ase suprême, le laissent entrevoir.
Exemple Fimbultir : “Dieu suprême”, Hroptratir : de Hroptr : “crieur”, nom des plus employés d’Óðinn, Gautir : “géniteur/procréateur” etc… En tant que géniteur, c’est un Dieu phallique ; et Tir : Dieu à la lance, tout comme Óðinn, sera souvent représenté en érection (la lance symbolise aussi le sexe).
Óðinn se pendra 9 jours et 9 nuits, à l’arbre Hųggdraſl : litt. “fatras de pensée”, mal traduit par “porteur/potence du redoutable” (de Iggr/Iggir HĒti : “surnom”, périphrase poétique pour désigner Óðinn), surnommé Elgar Galgi : “potence de l’élan”, pour acquérir les Runes. Il deviendra aussi Hangaguð : “le Dieu des pendus” (au Dieu kelt Kernunos/Esus, on sacrifie les pendus aux arbres), la pendaison ne fait-elle pas venir en érection. Le surnom de Tųr/Tyr : Ēnhendr Ass : “Ase manchot” (plus exactement : “Ase au membre unique”) quant à lui, fait référence au membre qu’il a consacré, pour enchaîner le loup Fenrir (fils de Loki). Idée d’un membre, plus sexuel que d’un “bras sans main”.
En donnant de sa sexualité/virilité/virginité, Óðinn/Tųr, a engendré Þór. Il a atteint l’extase (en même temps et au profit de Þór, il a perdu sa place dans la trinité suprême : Ex-Ase), bénéficiant d’un orgasme extatique, qui l’a mis en transe médiumnique et/ou shamannique. Tout comme Óðinn qui lui aussi, le sera pendant 9 jours et 9 nuits (comme on est en travail de 9 mois). L’expression english Nine days’ wonder : “Merveille des 9 jours”, identique en idée au français : “La 8ème merveille du monde”, s’y rapporte.
Son cheval SlĒpnir : “glissant” (kenning de rêve/songe/vision/onirisme), fils de Loki : “celui qui ouvre/le regard/la lumière”(à l’image de Lucifer : “le porteur de lumière”, Archange déchu de la Bible), cheval à 8 pattes, 8 comme ættir, plus un neuvième, celui-ci géniteur, comme ce 9ème jour ou mois, qui mène à la procréation des Runes, en faveur d’Óðinn par lui-même et Frigg, qui lui enseigne le SĒðkona, magie runique et sexuelle des VaniŔ matriarcaux, à l’image du Kamasutra et du Yoga Tantrique de l’Inde. SlĒpnir, est la monture que prend volontiers Óðinn pour voyager, comme les drogues psychédéliques, qu’utilisent les Shamanns, exemple : l’Amanite tue-mouches.
Gautr enfante des Runes, après avoir, non pas sacrifié mais sanctifié son œil gauche, appelé l’œil de la nuit. Sa mutilation est sacerdotale par excellence. Óðinn est aveugle, Tir manchot, HĒmdall sans dent, Balder chauve et boite ; ce sont des KenningaŔ : “métaphorismes”, pour expliquer qu’ils ont autre chose que les déficiences handicapantes des humains, mais qu’ils sont transposés spirituellement, comme Cuchulinn et bien d’autres Dieux keltiskr.
L’œil d’Óðinn :
Óðinn, en donnant son œil, a révélé sa divinité. En ce sens, donner est donc un aphorisme. Dans la “Défense de la poésie” de Percy Bysshe Shelley, on peut lire : “Je suis l’œil par lequel l’univers se regarde lui-même et se reconnaît divin”. Dans la Bible en Matthieu VI : 22, Christ dit : “L’œil est la lampe du corps. Si ton œil unique est en bon état, ton corps entier sera empli de lumière”. Dans l’Havamál : “parole du très haut”, Eddas où Óðinn s’exprime, nous trouvons : “Ils ne me firent l’aumône, ni de viande ni d’une goutte d’eau. J’abaissai les yeux dans les profondeurs. Invoquant le secret, je m’en rendis Maître. Puis je chus de l’arbre”. Óðinn l’Ase Suprême skandinave dit lui-même avoir 2 yeux, mais il est surnommé “le borgne”, comme Cuchulinn le héros divin irlandais, ou comme le Dagda : Dieu Suprême keltiskr est dit “aveugle”, ou le vieux berger au chapeau mouillé (Óðinn) du Kalevala : “…l’aveugle, vieillard de Pohja, attendait l’œil aux aguets, l’approche de Lemminkaïnen…”. Ils sont borgnes et/ou aveugles par surélévation démesurée de voyance, c’est-à-dire qu’ils ne voient pas avec leurs propres yeux, mais avec l’esprit, la cécité allant souvent de concert avec l’inspiration.
Óðinn appelé aussi Eolg : “l’élan”, a pour symbole une licorne. La rune Norþumbrienne (ressemble à un trident pointes en l’air) /X/Ilox/AlgiŔ, désigne “le roseau de l’élan”, c’est une Kenning : “métaphorisme”, pour désigner la lance (le sexe) d’Óðinn, Gungnir : “projectile/ce qui part en avant” est aussi la projection de sa force physique et/ou spirituelle. La corne de la licorne, est à l’image d’un rayon psychique transperçant le/du front, et réveille/éveille l’œil intérieur (subconscient), appelé Hugauga, œil psychique (3ème œil, la glande pinéale qui est un régulateur des pulsions sexuelles), l’œil de la conscience et de l’éveil.
C’est Frigg/Freja : la triple Déesse Mère, dont le nom est Weird : “destin” en iers (écossais), identique à la Déesse kelte de la Terre Mère : Verthus/Nerthus, qui apprit à Óðinn, le SĒðköna en usage chez les VaniŔ. Le SĒðr était une forme de magie, consistant en un rituel d’éveil extatique et de sexualité inter-familiale, exemple : Inceste fraternel, à l’image de Frejr et Freųja, frère et sœur mais aussi époux, par l’intermédiaire de leurs pseudonymes divins.
Tout comme le Pharaon et sa femme/sœur, incarnations des Dieux. Le SĒðköna est un rite identique au Tantrisme de la main gauche (en Inde le Saktisme est l’énergie créatrice féminine), qui a dévoilé Óðinn à Óðinn, lui a fait prendre conscience, de lui-même dans une société patrilinéaire, en tant que mâle et géniteur, donc charnel, sensuel et viril ; car il est Veratir : “Dieu des hommes” (du gaulois Viro : “homme”, à l’origine du français Virago, qui donna Virgo : “vierge”). C’est ce qui a éveillé son charisme de Dieu, et a fait de lui un Asa Shamann : un Dieu prêtre magicien. C’est d’ailleurs parce qu’il porte parfois la robe de Shamann, qu’Óðinn se fit traiter d’Ergi : “inverti”, par Loki. En sanskrit Saumanasa/ Sumanusha : désigne le couple marié, base de la fécondité, il est fils de Yajna-bàhu : “le bras sacrifié/le manchot”. Shamann Ass par jeu de mot, est traduisible en : “Dieu prêtre/guérisseur”.
La main de Tųr, comme l’œil d’Óðinn, sert à voir/percevoir (cela symbolise la même chose en psychanalyse), en sanskrit Drakkarna : “celui dont l’œil ouïe” est lexème du mot Dragon.
La corde du pendu, elle, a les mêmes fonctions que la main de gloire, main d’un pendu, salée, séchée et préparée avec des herbes aromatiques et du salpêtre, enveloppée d’un linge de lin pour la momification. Celle-ci sert même de bougeoir(s) pour certains rites de magies. Les Tyrsènes/Etrusques, s’appelaient eux-mêmes Raz-na/Ra-zu-enna : “main de gloire/de Dieu”. Le terme “main de gloire” vient du keltisk Mag loarn : “grand renard”, qui a donné aussi Magloire : “savant”. C’est aussi un des noms de Kergwidon, l’Óðinn Kelt que, par jeu de mot, l’on pourrait traduire par : “Maison de Goths” ; voir Pythéas le Massaliote, qui par Guton/Guydon désigne les Gutani : “Goths” en gotiska. La main de gloire, comme la corde des pendus ou la main de justice (sceptre, signe de royauté), porte chance, et est un symbole de protection et de justice (d’où l’expression : “avoir une veine de pendu”). Cette main est la survivance, dans l’imagerie populaire dès l’époque féodale, de la main/du membre de Tųr. En sanskrit, Vishaya : “rets”, c’est aussi un objet opposé à sa représentation figurée et/ou accessible aux jouissances sexuelles ; ce qui serait une bonne définition du Tir ithyphallique, Vishàkha : “privé de main” symbolise l’énergie mentale.
Au XIIIème siècle, c’était aussi le nom de la Madeglore : “mandragore” symbole de prospérité, très en faveur chez les anciens Saxons ; la mandragore était censée naître du sperme d’un pendu. Supplice soit ! Mais dernier ressenti jouissif qui fait entrer en érection.
Voici, je pense, démontrée la filiation entre Óðinn, la pendaison et Tųr, ainsi que celle entre Loki le Þurs génie, espiègle, mièvre, rusé, sarcastique, malveillant et maléfique, et Óðinn. Car les deux sont FosdbröðeŔ : “frères de sang”, et Óðinn/Wotan surnommé Bölwerk : “fauteur de malheur/mauvaise action”, est un Tricksor (en urnordisk) et/ou Zaubergott : “Dieu/agent d’un maléfice”, lançant comme Loki dit aussi Lǽgjarn : “malfaisant/désireux du mal” des Schadenzauber : “maléfices” (en deutsch).