logham-nest-pas-alphabetique-mais-beth-luis-nion

Triskel indo-germanique sur Hémidrachme Perside (Pakor II – 1 à 50 ap. J.C.)

L’Ogham n’est pas un alphabet au sens propre, ni même les runes druidiques, c’est un BETHE-LUIS-NION-OGOM (Oghom/Ogham/Ogam), BETHE-LUIS-FERN et/ou BOIBLE LOTH selon différents classement ou diverses légendes.

C’est un système mnémotechnique au premier degré, degré supposé originel de l’écrit, pour mémoriser et utiliser le principe acrophonique. Le classement des aicmes par 5, reflète d’un calque basé‚ sur le système numéraire correspondant au calcul à l’aide des doigts de la main.

L’Oghom/Ogham manuscrit se lit et s’écrit de droite à gauche, alors que l’Oghom monumental se grave de bas en haut, souvent sur l’arête d’une pierre.

L’idée, non de la forme des caractères, mais d’une valeur phonétique accolée aux jeux d’entailles, est proprement celtique.

La base en est un trait continu jouant le rôle d’arête, incisée de rainures.

Il se compose de 20 phonèmes matérialisés par des entailles, classées en 4 Aicmes : “famille/espèce”, de 5 lettres chacune, se nommant Ogom Craobh : “Ogom branches/arbres”, de Cræb/Croib : “branches” car on y mentionne principalement les arbres, et en ce cas Craobh signifie également “lettres/glyphes/signes graphiques”, de même que Fedha : “lettres/bois”. Appelé aussi Cœl Brenn/Cœlbren y Beirdd : “Jet de bois des Bardes” en kymris, il calque les stafr runiques.

Ce système vicésimal s’est adjoint une Aicme Forfid : “famille supplétive” de 5 diphtongues, qui vient compléter cet alphabet, parturition du système runique, ce sont 5 staffiŔ symboliquement tournées 4 fois sur elles-mêmes comme les Cethri Arda in Domain : “quatre points cardinaux du Monde”, I/J/G, Ē/E, O, U/V, A/H, lu Yahvé (de droite à gauche) et Jéhovah (de gauche à droite, terme à l’origine non sémite, repris par les Septante quand ils traduisirent la Bible). C’est le nom du Dithir/Dith Atir : “Destructeur/Père de destruction” qui a donné Diz : “diable” en cornique, dénomination préfixe (inversée) de même origine que le sanskrit Yahveh : “éternel”, terme d’identification analogue avec les voyelles runiques.