les-oghams-et-seules-veritables-runes-druidiques

A gauche : Ogom et/ou Beth-luis-nion Ogom.
Au centre : Briathou ogom/Briathar ogam : “ogom des mots”, ou “ogom arbres”.
Ensuite : Cœl Brenn/Cœlbren y Beirdd : “Jet de bois des Bardes”.
A droite : terme : Ur-keltisk (vieux celtique).

LE BETHE-LUIS-NION-OGOM
(L’alphabet Oghamique/Ogom/Ogham/Ogam)
BETHE-LUIS-FERN et/ou BOIBLE LOTH

Le Bethe-luis-nion-ogom ou Bethe-luis-fern appelé également Boible Loth : “choix de Dame Brigit”, de Boann : “Brigit” Déesse irlandaise mère d’Œngus, Bé : “dame/femme” & Loudi : “choix” en retranscription keltisk. Cet alphabet des anciens Kelts Brittoniques (qu’on retrouve également sur la Pierre au Rey à Flamanville Cotentin/Normandie Occidentale), tire sa dénomination des 2 premières, et de la 5ème lettre oghamique, ainsi que du iers (gaël d’Ecosse, la plus vieille des langues keltiskr) Oigheam : “manière cachée d’écrire”, dont la racine est Og : “jeunesse” en teangorlach, relatif à la nouveauté d’emploi, surnommé par les Filid : “poètes voyants” (File au singulier), Og Uaim : “parfaite allitération”, en Berla Féné : “jargon des Finns”, langage métaphorique des Bardes irlandais. Le Kant résumé à 150 mots, est un reste du Shelta langue keltisk des Travellers : “voyageurs” d’Irlande (pris faussement pour des Gitans/Tziganes), issus du clergé Druidique réduit à l’errance par les chrétiens.
Il se compose de 20 phonèmes matérialisés par des entailles, classées en 4 Aicmes : “famille/ espèce”, de 5 lettres chacune, se nommant Ogom Craobh : “Ogom branches/arbres”, de Cræb/Croib : “branches” car on y mentionne principalement les arbres, et en ce cas Craobh signifie également “lettres/glyphes/signes graphiques”, de même que Fedha : “lettres/bois”. Appelé aussi Cœl Brenn/Cœlbren y Beirdd : “Jet de bois des Bardes” en kymris, il calque les stafr runiques.
Le nom du Dieu kelt Ogmios, de phonème identique à Omi : “augure” surnom d’Óðinn, est à l’origine par adaptation, des koinès Ομοιος/Omoios : “identique/semblable/pareil” et Ογμος/Ogmos : “sentier/chemin/conducteur” (Setanta : “cheminant” est la première dénomination de Cuchulinn, & Vegtam : “cheminant/apprivoiseur des chemins”, est un HĒti : “surnom” d’Óðinn), de Oggio : “dire” en italien, et du dogon Ogon : “celui qui dit la loi” (dont les prédécesseurs sont les Teles, comme les Teules sont les aïeux initiateurs blancs des Aztèques).
Le français Livre vient de Liber : tissu végétal se situant entre le bois et l’écorce, du nom de la Déesse kelto-italique de la végétation. Bouquin mieux rendu en Bookin, vient du ruskall Bókin, par le norrois Bók, issu du gotiska Beech : “hêtre”, qui donna le deutsch Buchstabe : “lettre/caractère”. Au Pays de Galles et Irlande, cet arbre symbolisait la littérature, comme en gaulois, où Bhago/Bàgo : “hêtre” a donné le français Bagou(t) et Bagouler : “avoir du bagou”, puis plus tard par corruption de l’expression : “avoir des bagages”.
Ce système vicésimal s’est adjoint une Aicme Forfid : “famille supplétive” de 5 diphtongues, qui vient compléter cet alphabet, parturition du système runique, ce sont 5 staffiŔ symboliquement tournées 4 fois sur elles-mêmes comme les Cethri Arda in Domain : “quatre points cardinaux du Monde”, I/J/G, Ē/E, O, U/V, A/H, lu Yahvé (de droite à gauche) et Jéhovah (de gauche à droite). C’est le nom du Dithir/Dith Atir : “Destructeur/Père de destruction” qui a donné Diz : “diable” en cornique, dénomination préfixe (inversée) de même origine que le sanskrit Yahveh : “éternel”, terme d’identification analogue avec les voyelles runiques.
De plus les voyelles oghamiques peuvent s’écrire d’un ou plusieurs points, inscrit sur les faces d’un petit cube, c’est un dé porteur du nom sacré dont on se servait aussi pour la divination. La 6ème face étant soit blanche, la Déesse blanche étant la Mère des Dieux, soit pictographiées, d’un symbole à 6 points chiffrant la face divine (un exemple nordique est la trinité interne d’Óðinn, dont 3 de ses HĒtiŔ : “surnoms” sont Asabragr : “1ier des Ases”, Tweggi : “2ème/double” et Þridi : “3ème/triple” soit 1 + 2 + 3 = 6), le dessin du 6 représentant la germination, 6 étant aussi le nombre de la totalité du chiffre des 5 faces (soit 1 + 2 + 3 + 4 + 5 = 15 et en réduction théosophique 1 + 5 = 6).