les-cornes-dor-de-gallehus

D’autres représentations de ces cornes, sont tirées de la mythologie :

– Planche A/2 : L’homme à la corne est HĒmdall/Mimir, partageant le même attribut, le cavalier est Óðinn/Tyr/TĒwar : “le Dieu”, Tir de l’urnordisk Tírr : “gloire”, étant le principal théophore des HĒtir : “surnoms” d’Óðinn (aussi Planche B/4).

– Planche A/3 : Les Werulfs, hommes à tête de loups armés, l’un d’un sabre, l’autre d’une hache, sont Vali et Nari fils de Loki.

– Planches A/4 et A/6 : Les chiens/loups encadrant un Taureau (constellation du même nom, Vénus est à sa corne gauche en A/6), et Planche B/2 : Les mêmes entourant un cerf, image Kernunos/Cernunos/Esus : le Dieu aux bois keltiskr, représenté sur le chaudron de Gundestrup plaque interne N° 2, et sur une stèle gauloise dite : “Pilier des Nautes de Lutèce”, avec ces mêmes 2 animaux, symbolise aussi Frejr le Vana nordique.

– Planche B/2 : Le personnage cornu (signe de pouvoir) est Óðinn, tenant l’anneau Draupnir : “goutteur” et sa lance Gungnir : “projection”.

– Planches B/2 et B/5 : Le porteur de club courbe est le Krom : “courbe” Kymrique, Korakos : Dieu du sacré et bienfaisant Scythe/Agathyrses (Óðinn était d’origine Scythe, Agaþurs = “posséder/être géant” en gotiska), lexème du Koraguos : “le devin”, Koraks : “corbeau”, Korùne : “pénis/gourdin/club/crosse (nom de ce bâton)” et Kronos/Cronos Grec, par le gotiska Kerkr : “sacré/consacré” ou keltisk Camm : “courbe”, Karn : “corne” et Kgar : “charge/part du sacré/divin”, le tout symbolisant Óðinn l’Ass aux corbeaux, prototype du Dieu nécromancien et chtonien. Le personnage au “corbeau”, sera plus tard typifié en la Camarde : la Mort à la faux.

– Planche B/3 : Le Þurs/la Jættekvinda tricéphale à la hache, tenant un bouquetin en laisse, c’est Triglav/Triglov : “tricéphale” Dieu de Stettin, qui règne sur 3 royaumes : Le Ciel/la Terre/le Monde chtonien, les slaves de Russie l’appelaient Mati-Sira-Zemba triple Déesse Mère représentant La Matrice-la Terre féconde-l’Humidité. Il image aussi Þór Ase de la guerre (représenté à l’identique, sur un pectoral de bronze de Lolland, île du Danmark), c’est également Lugos, Dieu druidique inventeur des chiffres, qui s’accompagne d’un bélier. Par contre cet animal symbolise HĒmdall, par le dönsk tunga Heimdali : “bélier”.